Pour les Français, il est assez normal que, arrivé en Terminale, on ne sache parler couramment aucune des langues que l'on a apprise. Se débrouiller un peu fait figure d'exploit. En Allemagne c'est très différent : quelqu'un qui a suivi quatre ans des cours de français au collègue ou au lycée parle la langue. Avec des erreurs, des maladresses, mais il la parle. Donc je n'ai encore révélé à aucun autochtone que j'apprends leur langue depuis maintenant douze ans.
Toujours est-il qu'il y a beaucoup d'étrangers à Stuttgart et que mon allemand de fortune ne fait pas tâche dans la foule des accents. Parfois, au détour d'un rayon, j'entends des gens parler français et c'est une sensation curieuse. Mes collègues disent toutes qu'au bout d'un moment, certains mots viennent plus facilement en allemand. Pour ma part, certains adjectifs sortent encore en anglais...
Pour la première fois en à peine plus de deux semaines, quelqu'un m'a dit "Grüss Gott". Je crois avoir lu qu'il n'y a plus que les "vraies gens" de l'Allemagne du Sud à dire encore bonjour de cette manière-là. C'est comme "Fraülein", ça s'est démodé, et aujourd'hui, ça sent un peu son paysan.
Toujours est-il qu'il y a beaucoup d'étrangers à Stuttgart et que mon allemand de fortune ne fait pas tâche dans la foule des accents. Parfois, au détour d'un rayon, j'entends des gens parler français et c'est une sensation curieuse. Mes collègues disent toutes qu'au bout d'un moment, certains mots viennent plus facilement en allemand. Pour ma part, certains adjectifs sortent encore en anglais...
Pour la première fois en à peine plus de deux semaines, quelqu'un m'a dit "Grüss Gott". Je crois avoir lu qu'il n'y a plus que les "vraies gens" de l'Allemagne du Sud à dire encore bonjour de cette manière-là. C'est comme "Fraülein", ça s'est démodé, et aujourd'hui, ça sent un peu son paysan.
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