lundi 26 octobre 2009

bilan des courses

- je n'ai pas fait couler l'institut.
- je peux parler allemand. Mon vocabulaire manque encore de subtilité mais les bases y sont.
- j'ai validé sans problème mon master et suis officiellement diplômée bac +5.
- en vingt semaines d'achat quasi-quotidien de bretzels en boulangerie, je n'arrive toujours pas à prononcer ce mot en allemand. J'y renonce définitivement.

Allez, hop, on ferme la boutique !

dimanche 16 août 2009

pictogrammes

Passage souterrain. Attention, il y a des voitures à côté des maisons et des adultes qui jouent à la balle avec leurs enfants ?? Sens unique Pharmacie (A pour "Apotheke") Déviation

samedi 15 août 2009

Synonymes

En français, un sac est un sac. A la rigueur, dans certaines régions on dit "poche" parfois, mais je ne suis pas sûre que le Petit Robert le reconnaisse. Alors qu'en Allemagne, je connais déjà trois "sacs" différents. Le sac poubelle est un "Müllbeutel", le sac à main est un "Handtaschen". Tout va bien. Petite surprise : le sac de lavage, lui, est un "Waschbeutel". Mais là où j'ai toujours des doutes, c'est avec le "Tragtaschen" que la caissière donne au supermarché (donne est un euphémisme pour "vend") et le "Tüte" donné (pour de vrai) chez H&M, librairies et autres commerces. Le "Tüte" est parfois aussi grand que le sac de courses, mais il est (d'après mon expérience) toujours en plastique, alors que l'autre est parfois en tissu.
Enfin, il y a des marques qui ne se cassent pas la tête, et qui ne vendent ni des Beutel ni des Tüte ni des Taschen, non, ils proposent des "Shopper"...

après réflexion : les sachets de thé sont des "Teebeutel"...

lundi 10 août 2009

killesberg

Samedi, je suis allée me promener au parc de Killesberg, un quartier au nord ouest du centre-ville. C'est le repère de tous les couples avec enfants. J'en ai vu tellement que je ne peux pas croire que le taux de fécondité en Allemagne soit si bas ! Le parc est plutôt grand, j'ai fait un bon tour en 1 heure et demie. Différentes zones sont aménagées : une pour les familles, avec mini-zoo et aires de jeux ; une autre est couverte de fleurs, on trouve aussi des scènes pour les concerts, un théâtre pour enfant, et, bien sûr, des restaurants... Les pelouses, comme si souvent ici, sont libres d'accès.

vendredi 31 juillet 2009

LiMo

LiMo, c'est le petit nom du musée de littérature moderne à Marbach. J'ai promis plus de photos, les voilà :
L'automate à poèmes, une machine très intéressante qui produit de nouveaux poèmes à la demande. Si j'ai bien compris les explications, l'écrivain Enzensberger a programmé des structures grammaticales, des listes de vocabulaires, et a trouvé le moyen pour que n'importe quelle production ait un sens. Il y a une petite cloche sur laquelle on appuie, pour "créer" un poème, la machine abesoin de 40 secondes de "réflexion", et hop. Au-dessus, c'est donc le poème que j'ai provoqué.
Sous les vitrines, de nombreux et très précieux manuscrits. Une puce est contenue dans chacune, qui est lue par une machine qui donne accès à la version numérisée du manuscrit.
Les bancs le long de vitrines indiquent la progression chronologique.
La fameuse machine magique, ici, en lecture, le manuscrit du Procès de Kafka. On peut aussi suivre des visites et écouter des commentaires sur les manuscrits et les auteurs.
Salon de lecture... avec une vue magnifique !

dimanche 26 juillet 2009

un tour à Marbach

Une météo clémente et un réveil suffisamment tôt m'ont motivée pour aller à Marbach, ville où est né Schiller, LA gloire littéraire allemande. Bien qu'il n'y ait vécu que quatre ans (pas sa période la plus productive, donc), la ville a construit son image autour du célèbre poète.
Vu de la "Torturm" ("tour de la porte"), la rue principale de la vieille ville. Il y avait marché jusqu'à 13h, ensuite, les rues se sont entièrement vidées. Vu du même endroit, sans doute le seul moyen de voir l'Alexanderkirche en entier (le truc pointu au deuxième plan). L'église date de la période baroque. A l'intérieur, en haut de chaque pilier, on peut voir des personnages bibliques, et, plus étonnants, quelques masques et visages grimaçants. La voûte est peinte, malheureusement toutes mes photos sont plus que ratées !
Le musée de littérature moderne. Marbach est allée au-delà du cas Schiller et a rassemblé peu à peu la plus grande collection d'archive en littérature (20e siècle). Le musée rassemble quelques machines (dont un automate à poème), et surtout une grande collection de manuscrits. Tout a été numérisé, transcrit, bref c'est génial. Uniquement des auteurs allemands.
Le musée Schiller. Je n'y suis pas entrée, mais le bâtiment est juste quatre à cinq fois plus grand que celui de littérature, qui est juste à côté. La fameuse "Torturm", habitée jusqu'à la seconde guerre mondiale. Très beau point de vue tout là-haut. Il y a quelques remparts encore debouts dans la ville, j'imagine donc que c'était une ville fortifiée... Auberge typique. A l'arrière-plan, l'Alexanderkirche. On trouve un peu partout dans la ville ces grands livres, qui représentent chacun une oeuvre de Schiller.

mercredi 22 juillet 2009

jardin anglais

Pas la peine de traverser la Manche : la météo changeante est une spécialité du coin. Il pleut une à deux fois par jour, il fait très beau, très lourd, ensuite il y a du vent, puis plus rien... Mais je résiste, et compte bien terminer mon séjour sans avoir utilisé de parapluie. En revanche, ça m'est arrivé plus d'une fois de rentrer chez moi trempée de la tête aux pieds.
D'où le vert intense, en plein mois de juillet !

dimanche 19 juillet 2009

Le goût du crépi rose

Pris dans mon quartier, il y a une demie-heure.

vendredi 17 juillet 2009

rattrapage

J'ai affirmé il y a environ 36 heures ne pas avoir fait les soldes. Eh bien, c'est désormais chose faite, et je ne promets pas que ce soit fini... Ici ce sont les derniers jours/semaines, les magasins font tous 50%. Il a plu toute la fin d'après-midi donc il y avait de la place pour circuler dans les magasins.
Voilà mes emplettes : De minuscules lunettes de soleil, pour frimer dans la rue. Une robe en coton, j'ai longuement hésité avec la version prune, chez Mango.
Une série de mugs en porcelaine ayant l'air de gobelets jetables (c'était tellement marrant que j'en ai pris 6, et encore, je me suis résignée à ne prendre qu'une seule couleur). Si vous êtes intéressés, le magasin en a encore environ 50 sur les bras - il n'y a donc plus ou moins que moi à Stuttgart qui trouve l'idée sympa !
Un tee-shirt fantaisie Mango, en coton rose, pour les jours où je ne vais pas au boulot. Rien de typique allemand, ce qui est de toute façon difficile à trouver. Voilà l'état du butin, vendredi 17 juillet à 23h10...

dimanche 5 juillet 2009

nouveau colocataire

Quelques images de mon nouveau hobby : coudre des toutes petites peluches/trucs indéfinissables (selon le degré de réussite). Mes sorties du samedi sont donc souvent une expédition au Karstadt pour trouver du tissu, de la feutrine, des boutons pour les yeux... et ensuite, la réalisation m'occupe une bonne partie du dimanche. Pour l'instant, je recopie des modèles trouvés sur internet, mais j'envisage de passer à quelque chose de plus créatif !

vendredi 3 juillet 2009

Alles wird gut, schatz*

Ce soir, je suis allée avec des collègues-copines (une catégorie qui fait son apparition cette année !) au vernissage de la première exposition d'une ex-collègue-copine. C'est très curieux de découvrir après-coup l'univers artistique de quelqu'un que l'on a côtoyé. Il s'agissait de graffitis mettant en scène une jeune femme, toujours la même (et étrangement ressemblante à l'artiste), menacée par des montres : tyrannosaures rex, King-Kong, scorpions, homme-gorille... Les tableaux étaient accrochés comme s'ils formaient une histoire, et la dernière peinture montrait la jeune fille, agrippée par Batman, d'une façon si curieuse qu'il était difficile de dire s'il la sauvait ou l'agressait. Le titre de l'expo était donc particulièrement ironique !
*Tout ira bien, ma chérie

mercredi 1 juillet 2009

jardin de la bière

Déformation professionnelle : je n'ai pas pris d'image du concert du Santa Macairo Orkestar, j'ai donc été chercher une photo de presse... C'est un groupe mi-français mi-je sais pas trop, ils font de la musique festive, dansante, cuivrée, à tendance bourrine. C'était sympa, je suis sortie du boulot plus tôt pour les écouter - vu qu'on a participé à la comm, il fallait voir si ce que ça valait. Tout ça pour dire qu'ils jouaient hier sur la place du marché (avec chemises et vestes), pendant que la moitié de Stuttgart engloutissait "de la cuisine du monde", gentiment assis dans le Biergarten.

Le Biergarten est un concept parfaitement allemand. L'idée est de profiter d'un concert non pas pour danser, bouger, etc, mais pour se remplir l'estomac, en buvant de la bière au litre.

Il y a un mot pour désigner cette silhouette typiquement germanique, acquise à 16 ans et gardée toute sa vie : le Bierbauch, littéralement "le ventre de bière". Donc, touriste naïf, non, les hommes allemands ne sont pas enceints par je ne sais quel miracle scientifique, ils boivent simplement trop de bière !


Il y a aussi une expression, "das ist nicht mein Bier", soit "ce n'est pas ma bière", l'équivalent de notre très raisonnable "ça n'est pas ma tasse de thé". Ca veut tout dire !

lundi 29 juin 2009

exposition

Pour égayer un peu ce blog, voilà quelques images d'une exposition que j'aimais beaucoup et que l'on a décroché il y a un mois environ (devinette : qui a retiré un a un tous ces cercles du mur ?). C'était dans les locaux de l'institut.

samedi 27 juin 2009

Vous ne savez pas...

Vous ne savez pas couper le Gouda en lamelles ? Plier en deux des tranches de jambon ? Ne vous en faites-pas : l’Allemagne est là pour vous !
Je ne comprends toujours pas pourquoi ici, les produits Herta sont présentés en version assistée : les tranches pliées, prêtes à mettre dans un sandwich, tandis qu’en France, les tranches sont gentiment surperposées. Pareil pour le fromage : impossible de mettre la main sur un bloc de gruyère, il est déjà soit rapé, soit tranché ! Il y aurait-il un culte du sandwich en Allemagne ? Je m'interroge.

jeudi 25 juin 2009

hop hop

Je viens de rentrer du boulot, que j'ai enchaîné direct avec le train, et où l'on m'attendait impatiemment. J'ai donc du travail plus qu'il n'en faut, mais j'ai été officiellement nommée plus haute autorité compétente du service culturel pour la période du 12 juillet au 21 août. La classe. Et je vais avoir non pas un, mais deux stagiaires à "gérer" ! Je vais donc pouvoir déléguer, comme me l'ont si bien appris mes profs... Première chose à faire : me débarrasser de cette revue de presse, qui, décidément, n'est casable que les week-end.

J'ai également retrouvé un accès à internet, bien que, bizarre bizarre, msn ne veuille plus marcher...

lundi 22 juin 2009

des choses et d'autres

Ce blog souffre des problèmes d'internet de sa propriétaire ainsi que de ses retours momentanés à Clermont. Cependant, les uns et les autres devraient prendre fin d'ici peu, et le blog retrouver sa vigueur d'antan.


Pour me passer les idées en l'absence de Msn, j'ai regardé mon premier film en allemand sans sous-titrage, et c'était super.


A part ça, l'Allemagne est très pauvre en bikinis, et c'est donc sous des contrées plus souriante que je suis allée choisir un maillot de bain. Certes, il n'y a pas la mer à Stuttgart ; on y trouve en revanche de nombreux bains thermaux... que j'ai bien l'intention de tester.

mardi 16 juin 2009

Le dernier tram

Vendredi soir, une copine-collègue me propose de dîner chez elle, elle a de la visite en ce moment (une ancienne coloc de Münster, plus au nord de l’Allemagne) et pense qu’on s’entendrait bien. Je n’ai rien de prévu, pas grand-chose dans mon frigo (un problème récurrent, j’ai encore du mal à prévoir plus de trois repas à l’avance), et je suis toujours contente de voir du monde.

Le monde, ce soir-là, est pharmacienne et parle bien français. J’apprends à dire cumin (Kümmel, pas dur !), faire revenir (anbraten), on me fait répéter très vite « eichhörnchen » (écureuil), le mot allemand le plus long semble être Donausschieffahrtsgesellschaftskapitän (capitaine de la société de navigation du Danube) et on chante des comptines pour enfants : les poules sur un mur, les trois poules, maman les petits bateaux, à la claire-fontaine, trois petits chats, la maman des poissons… tout y passe. Ma collègue est très calée.

La soirée passe très vite, à minuit et quelques je mets le nez dehors, j’arrive sereine à la gare où je dois changer de tram, et là, je constate aucun U15 (le seul à aller chez moi) n’est annoncé. Après une première minute où je suis persuadée que l’affichage est en panne, je réalise que tout marche et que le service du U15 est fini pour ce soir. Première réaction : grand déballage de gros mots bien français, à voix basse mais avec conviction. Seconde : je râle en allemand auprès de la personne la plus proche (qui n’y peut rien, je sais bien). Troisième : panique. Un taxi à minuit va me coûter un bras, rentrer à pied n’est pas envisageable (plein de kilomètres seule de nuit, non merci). Quatrième : coup de fil à ma copine, très serviable, qui m’a prêté son canapé.

Et donc samedi matin, je me suis réveillée avant les autres dans son appart magnifique, je suis allée m’asseoir au soleil sur son balcon, avec un bouquin, et c’était par-fait !

(A part ça, j’étais convaincue que le tram circulait jusqu’à 2h du matin, et en fait, c’est 00:27 dernier carat)

vendredi 12 juin 2009

Triptyque

Hier, c´était donc férié pour tout le Sud de l´Allemagne, je ne suis donc pas allée au bureau (contrairement à aujourd´hui, bien que l´institut soit fermé et que les collègues fassent le pont, mais c´est une autre histoire), j´ai plutôt profité du retour de l´été pour m´enfermer dans un musée !

L´exposition était consacrée au triptyque dans l´art moderne (le triptyque, c´est à dire une oeuvre en trois partie, est une forme née au Moyen-Âge et longtemps réservée aux sujets religieux). C´était très intéressant, et j´ai été surprise par le nombre d´oeuvres mettant en scène la guerre. Je n´ai malheureusement pu faire aucune photo, car c´était strictement interdit.

D´ailleurs les Allemands sont incroyablement disciplinés : en France, photo interdite ou non, tolérée uniquement sans flash, les visiteurs des musées sont tous pareils : ils se plantent devant un tableau, clic, prennent une photo et s´en vont.

lundi 8 juin 2009

retour à stutt

Pas de nouvelles depuis le début de la semaine, eh oui, car si je commence à bloguer quand je suis en France, c'est de la triche ! Je suis donc arrivée dans mon antre hier soir, à minuit, et pour fêter mon retour en Allemagne, je me suis acheté des Bratwurst pour ce soir (et les jours d'après, car c'était six ou rien). Je craignais un peu le retour au boulot car j'ai vraiment apprécié de ne pas travailler ces cinq derniers jours ! Finalement j'étais contente de retrouver mes mails, mes collègues, mes dossiers... J'ai passé une bonne partie de la journée à décrocher une exposition et l'autre partie, à en monter une autre. 65 photographies sont désormais sous cadre. Le vernissage est prévu pour demain, et on fait appel à une restauratrice pour le buffet : ça va être bon ! La semaine ici sera très courte, car jeudi est férié (c'est la Fête-dieu - non, ne rêvez pas, ce n'est qu'en Allemagne !) et l'institut ferme le vendredi.

mardi 2 juin 2009

panne technique

Privée d'internet ce week-end ! Alors que j'avais tout un looong week-end à pont devant moi ! Et je récupère ma connexion tout juste, alors que je pars dans 11 heures pour Clermont.

J'ai de plus en plus de travail (je n'en manquais déjà pas), et ma collègue part dans deux-trois semaines, ce qui laisse promettre des journées plus longues encore. Je règle de fascinants problèmes à base de prise de courant 16 ampères (ça fait au moins 5 ans que personne n'a plus essayé de me parler d'ampères), de bouteilles de jus d'orange disponibles; je négocie des tarifs en allemand sur des données que je ne maîtrise pas du tout (avec un succès mitigé, du reste) et j'écris des mots du type "Chère Bettina, voici quelques affiches pour l'exposition Extra-Muros. Nous nous réjouissons de te compter parmi nous au vernissage. Affectueusement" à des gens que je n'ai jamais rencontré. Plus : tous les dossiers qui merdoient me tombent dessus. Youhou !

A part ça, tout va bien !

vendredi 29 mai 2009

glamour

Ce matin en me levant j'ai découvert que les toilettes de la coloc étaient bouchées, remplies de papier. Or : j'ai personnellement passé la nuit à dormir; Séverin est parti il y a deux semaines et Heidi est chez ses parents. Je suis assez irritable le matin ; j'ai rapidement découvert une invitée mystère dans une des chambres, que j'ai réveillée en hurlant dans un mauvais allemand que c'était une idée débile de mettre autant de papier dans des WC, que ceux-ci sont bien utiles à tout le monde et que merci de régler le problème.
Une demie-heure plus tard, effectivement, elle s'en était occupée.
Conclusions :
- il faut absolument faire un point sur l'occupation des chambres
- j'ai fait de gros progrès linguistiques
- j'espère qu'elle ne reste pas longtemps, car ça commence mal...

mardi 26 mai 2009

Prüfung

Aujourd'hui, comme chaque mardi où je peux y aller (vernissages et réunion à l'institut ont lieu souvent le mardi), je suis arrivée en retard à la fac pour cours de traduction. Et là, surprise, au lieu de voir les mines épanouies de mes camarades, je n'ai vu que des têtes penchées sur feuilles et dictionnaire. Eh oui, je n'étais pas au courant mais aujourd'hui c'était "Prüfung", c'est à dire examen. Ok.
Pendant un petit moment, j'ai hésité à partir, et puis j'ai pris mon courage à deux mains, j'ai commencé à traduire. Je crois que j'en avais déjà parlé, mais en fait ce cours de traduction s'adresse aux Allemands (équipés en Larousse) ; donc moi, française, c'est du thème que je fais. Sans dico.

La pureté de la langue n'a sûrement pas été respectée, et parfois la traduction est assez éloignée de l'idée première (mince, comment on dit "s'avérer" ? bon, comment on dit "se révéler" ?... bon je vais dire "apparaître"...), mais enfin mon texte est complet !

samedi 23 mai 2009

fennec etc.

Temps magnifique aujourd'hui, j'en ai profité pour me balader au zoo (dix minutes de tram de chez moi). Il y avait beaucoup de monde, beaucoup d'enfants, beaucoup de poussettes et de bébés hurleurs mais, avec un peu de patience, j'ai pu moi aussi accéder aux animaux.
Mon dernier zoo remonte à bien longtemps - je pense qu'à l'époque je n'avais pas vraiment conscience du principe même. Aujourd'hui j'ai trouvé les espaces trop étroits, les cages toutes petites - un léopard faisait littéralement les cent pas dans sa cage, l'air de s'ennuyer à mourir ; les girafes n'avaient guère de place au sol et une sorte de bouquetin était tout seul, misérable, en haut de son petit amas de béton... Sans parler des ours polaires qui doivent faire des crises d'angoisse terribles lorsque, comme ces jours-ci, la température monte à 26 degrés.
Cela dit j'en ai bien profité, et je suis restée en admiration devant un fennec endormi. Visiblement, le créneau "fennec" n'est pas porteur : il n'y avait même pas une carte postale à la boutique. Pour les ours blancs, je suis arrivée un peu en retard : il n'y a pas deux semaines, il y avait encore un ourson né ici, qui depuis a été transféré dans un plus grand parc.

jeudi 21 mai 2009

déjà jeudi

Les semaines de trois jours, curieusement, passent plus vite que celles qui en comptent cinq ! De toute façon, le temps défile à toute vitesse : j'ai déjà fait un tiers de mon stage. L'institut m'offre le pont de ce week-end - bien sûr, la météo jusqu'à hier était magnifique, et aujourd'hui il fait gris et il pleut. J'irais peut-être faire un tour à Tübingen (une petite heure de train) demain ou samedi ; dimanche, il y a un marché aux puces dans le coeur de ville.
Mardi, mon travail a essentiellement consisté à préparer un buffet pour cinquante personnes : courses, épluchage, coupe, composition de plateaux, etc. Je ne sais pas exactement quelle place réserver à ce genre d'activités dans mon rapport de stage...

dimanche 17 mai 2009

nettoyage des yeux

Ce week-end, c'était promenade ! Hier, une sélection d'artistes de Stuttgart ouvraient leurs ateliers : j'ai emmené la plasticienne en résidence à l'Institut en voir quelques-uns. Nous avons rencontré notamment deux femmes très énergiques et miraculeusement francophone, ce qui fait que mon rôle d'interprète a été peu contraignant. Première rencontre : une femme âgée, très engagée dans le féminisme, qui réalise des livres/portraits : le livre figure le haut du corps, sur lequel est penchée une tête en pierre. C'est assez curieux. Seconde (nous sommes passées en coup de vent) : de la peinture abstraite.

Et enfin nous avons passé quelque chose comme une heure et demie chez la dernière, très sympathique (et très bavarde).

Aujourd'hui il a fait un temps magnifique jusqu'à 15h30 ; je suis allée en ville profiter du soleil et aller jeter un coup d'oeil sur le musée historique du Baden-Württemberg. Tout n'est pas intéressant, mais il y a au rez-de-chaussée une collection d'art égyptien, et au premier étage énormément d'objets de l'âge de bronze, dont de nombreux bijoux et ornementations :

Au dernier étage, une trentaine d'artisans exposaient leurs travaux : céramique, bijoux, dorure, travail du papier, travail du verre... Un quatuor jouait du jazz, l'atmosphère était très agréable. Tout était évidemment hors de prix, sauf les pliages de papier d'une dame discrète. Elle m'a offert une carte postale et un oiseau à suspendre !